Les pages des débutants

Janvier 2021

Quelques conseils de Victor CHAYRIGUET formateur dans le LOT :

-  Ne commencez pas l’apiculture sans avoir éprouvé le désir de soigner les abeilles ;

- N’achetez pas une trop grande quantité de ruches pour commencer ;

- Ne vous imaginez pas que les abeilles travaillent pour rien et paient toujours les dépenses ;

- Ne manquez pas d’acheter un bon livre et de vous abonner à une revue d’apiculture ;

- Ne pensez pas que quelques euros dépensés soit de l’argent perdu ;

- Ne faite pas trop d’expérience, laissez cela à ceux qui peuvent se le permettre ;

- Ne visitez pas l’intérieur de vos ruches tous les jours ni même tous les deux jours ;

- Ne soyez pas trop économe dans l’emploi des cires gaufrées ;

- N’employez pas des ruches dont les cadres soient de formes ou dimensions diverses ;

- Ne heurtez pas les ruches en les manipulant, car rien ne fâche autant les abeilles ;

- Ne jamais vouloir visiter une colonie d’abeilles sans prévenir avec l’enfumoir ;

- N’enfumer pas trop les ruches, un peu de fumée suffit ;

- Ne dédaignez pas l’emploi d’un voile pour vous préserver la tête des piqûres ;

- Ne soyez pas trop parcimonieux en nourrissant vos abeilles quand elles en ont besoin ;

- Ne négligez pas vos abeilles en automne, mettez les en bonnes conditions pour passer l’hiver ;

- Ne manquez pas d’examiner les ruches au printemps, pour vous assurer qu’elles ont des reines pondeuses et des provisions ;

- Ne vous inquiétez pas des colonies faibles, essayez de les regrouper 2 ou 3 pour en faire une bonne ;

- Ne pas abandonner une ruche peuplée, ouverte sans plateau couvre cadres ;

- Ne manquez pas, même pendant la mauvaise saison de faire une promenade au rucher voir si tout va bien.

Au bout d’une année de pratique vous réaliserez combien il est important de prendre en compte les conseils prodigués ci-dessus par Victor.

Si vous êtes impatient de connaître l’activité de vos abeilles, il vous faudra attendre des jours meilleurs. Ce mois est celui de la tranquillité et du repos. Toute action de votre part serait intempestive.

Evaluation des réserves

Même si l’estimation des réserves à été faite à la fin de l’automne, à l’occasion d’une visite au rucher, vous pouvez de nouveau vérifier. Pour cela, vous soulevez en douceur par l’arrière les ruches et en comparant le poids des ruches entre elles, vous aurez déjà une indication sur l’état des réserves. C’est ainsi que débute l’expérience. Suivant le résultat de vos investigations vous pourrez placer un pain de candi sur les ruches qui vous paraissent légères.

Mes ruches sont-elles vivantes ?

En plein hiver, l’apiculteur n’a pas le loisir d’observer le va et vient des abeilles devant ses ruches. Comme il n’est point question d’intervenir en les ouvrant, il reste une possibilité pour le savoir. Vous collez votre oreille à la ruche et avec le poing vous donnez un petit coup sec. Vous allez pouvoir obtenir deux types de réponse :

1 – vous entendez un bruissement qui s’arrête rapidement, la colonie dispose toujours d’une reine. Elle fonctionne normalement ;

2 – Vous entendez un bruissement qui se prolonge, la colonie pourrait bien être orpheline. Si c’est le cas, elle ne consommera pas le pain de candi que vous avez ou allez lui donner.

Pour en savoir plus sur l’état de votre colonie qui ne répondrait pas aux critères de bonne santé, vous attendrez malgré tout, les beaux jours. C’est à l’occasion de la visite de printemps que vous pourrez mettre en œuvre les dispositions appropriées.

Les conditions climatiques les plus critiques

C’est surtout quand la température se situe entre 2 et 10° au-dessus de zéro que toute manœuvre est interdite. Le repos total s’impose d’une manière absolue et la moindre curiosité pourrait vous coûter cher car, dans ces conditions, le moindre choc pourrait faire sortir les abeilles et ce serait catastrophique.

Les opérations de déplacement peuvent se faire, bien entendu, avec beaucoup de précaution lorsque la température est plus basse, dès qu’elle descend au-dessous de zéro, une maladresse à beaucoup moins d’importance. Refrénez votre curiosité, si vous êtes novice. Vous aurez bien le loisir de la satisfaire plus tard, lorsque les beaux jours seront revenus.

Cela ne vous empêche pas d’aller voir, de temps en temps, comment se comportent vos ruches.

Bonne année apicole

Rubrique trucs et astuces

Pour les bricoleurs , voici un support de ruche :

- un disque de cover - crop ou déchaumeur .

- des chutes de cornières de 20 ou 30 mm.

- un peu de soudure .

Pour éviter que la ruche ne glisse, plier une aile de la cornière afin de faire une butée à chaque extrémité.

Pour la traverse, avant mettre l'aile en haut, afin que le fond de ruche (nicot ) s'emboîte sur la cornière .

Hauteur des supports 35 ou 40 cm.

Support très stable et très resistant .

Guy Proust